vendredi 30 octobre 2015

La dynamique à l'initiative de notre candidature


Répondant à des sollicitations d'enseignants, de chercheurs et d'agents administratifs, Philippe Michelon a initié en mars 2015 un groupe de réflexion dans la perspective du renouvellement régulier des conseils, initialement prévu au printemps 2016.

Dans la bonne humeur, mais sérieux et motivé, ce groupe de travail a périodiquement mobilisé une dizaine de personnels jusqu'au début de l'été. Il a dressé un premier bilan du dernier mandat et un état des lieux de l'Université d'Avignon. A ainsi émergé le besoin d'une vraie rupture qui nous a rapidement conduit à préparer les grandes lignes d'un programme pour l'université.

Le groupe a progressivement reçu des marques d'intérêt, attiré des sympathisants et s'est élargi à des futurs colistiers. Une première réunion d'un groupe élargi a eu lieu le 9 juillet 2015. Le projet a bénéficié dès-lors d'un véritable élan en vue d'une communication et d'un appel à nous rejoindre sur des listes ouvertes à la rentrée 2015.

Le départ du Président début août, puis la précipitation du calendrier électoral par l'équipe sortante, nous a contraint à accélérer la finalisation du projet et des listes de candidats. Heureusement le projet était déjà bien avancé et de nombreux collègues nous ont rejoint naturellement et spontanément pour constituer les listes. Certes, en apparence, le rythme imposé et les pratiques en place ont limité les appels à la constitution des listes de candidats. Les listes "Université d'Avignon : Solidaire Innovante Responsable" se devaient avant tout d'être paritaires, renouvelées, moins personnifiées que par le passé, et surtout représentatives de la complémentarité et de la diversité des personnels de notre université. Grâce à l’engouement autour de notre démarche, aux soutiens spontanés et aux consultations que nous avons menées dans les différentes composantes, elles le sont !

Malgré une trop courte campagne, nous avons fait le choix de prioriser les discussions autour du projet. Un séminaire de travail sur le programme a réuni l'ensemble des colistiers pour les trois conseils, ainsi que des sympathisants Biatss, sur toute la journée du 12 septembre. Nous avons ensuite commencé à rencontrer les organisations syndicales et l'ensemble des collègues dans les services et les composantes. L'ensemble des colistiers s'est encore réuni et concerté le 15 octobre dernier pour discuter de la finalisation du programme et de la composition définitive de nos listes.

Nous venons collectivement à votre rencontre jusqu'à la veille des élections. Nous sommes tous, candidats colistiers, à votre disposition pour discuter de l'avenir de l'Université d'Avignon. Vos suggestions restent les bienvenues !

Voter est important !

Chaque voix compte !

lundi 19 octobre 2015

Notre programme


1) Promouvoir une nouvelle gouvernance, ouverte, adaptée à la dynamique intellectuelle de l’Université, accueillante à tous les efforts qui visent à explorer, construire et transmettre des savoirs innovants et professionnalisants.

2) Renforcer les deux axes de développement scientifiques Agro & sciences et Cultures, patrimoines, sociétés numériques, afin d’être reconnus plus clairement dans le paysage national et international, y accueillir nos équipes de recherche et y adosser des formations novatrices et de qualité dans un plan d'actions stratégique et pluriannuel. L’équipe dirigeante doit être à même de représenter cette recherche dynamique et porteuse.

3) Développer une offre de formation cohérente et innovante, en défendant de manière volontariste la place de l'Université dans le pilotage local des formations post-bac, pour un accueil plus équitable de tous nos publics et dans une animation exigeante de la vie étudiante. 

4) Améliorer l'implantation de l'Université d'Avignon dans son territoire en tissant des liens forts avec les entreprises, les collectivités et le milieu associatif pour attirer des étudiants de qualité, renforcer leur professionnalisation et leur réussite et faire reconnaître notre recherche appliquée, leviers nécessaires à l’obtention de moyens supplémentaires.

5) Restaurer la confiance, retrouver la fierté et le plaisir de travailler à l’Université d’Avignon en garantissant une plus grande équité dans le traitement des personnes comme dans celui des composantes et des services, une gouvernance plus participative, collégiale et humaine.

1) Promouvoir une nouvelle gouvernance

Promouvoir une nouvelle gouvernance, ouverte, adaptée à la dynamique intellectuelle de l’Université, accueillante à tous les efforts qui visent à explorer, construire et transmettre des savoirs innovants et professionnalisants.
  • Restaurer le Dialogue social et le paritarisme, en reconnaissant le caractère institutionnel des syndicats partenaires de la gouvernance et en restaurant les réunions mensuelles du dialogue social entre le président et l’ensemble des organisations syndicales, sur tous les enjeux de l’établissement. Mettre en place des groupes de travail préalables sur les dossiers importants soumis au CT, et notamment tous les ans sur la politique d’emploi. 
  • Respecter la capacité contributive et d’initiative des instances et du comité technique. Inviter plus régulièrement des directeurs de laboratoires à la CR, les directeurs des études et responsables de formations à la CFVU et des experts au CT. Programmer annuellement en plus des décisions techniques, des débats thématiques de fond au sein des conseils (RI, SFR et FR, BU, Fondation, Vie de campus etc.). Communiquer des documents complets préalablement aux réunions des instances et respecter les délais. Produire et publier rapidement un CR de toutes les réunions des conseils et comité de l’établissement. Réunir et penser le bureau du Président comme un dispositif de contrôle de la personnalisation du pouvoir.
  • Poursuivre le dialogue avec nos tutelles et reconstruire des relations plus fortes avec la mairie, les autres collectivités locales renouvelées par les urnes, notamment dans le cadre de la politique de développement de la Région, ainsi qu’avec les intercommunalités de notre bassin de recrutement.
  • Défendre l’autonomie de l’université avec réalisme par le développement de pratiques de bonne gestion, à partir de la construction concertée d’un système d'information intégré efficace, dans le respect de nos missions de service public. Mener une concertation sur l’adaptation structurelle de l’établissement aux nouvelles contraintes de l’association et aux conditions de l’accréditation. Conduire un état des lieux financier et organisationnel. Clarifier les procédures, en tenant compte des attentes des personnels, et en simplifiant les processus et les chaînes de fonctionnement.
  • Valoriser au mieux notre patrimoine en accueillant davantage de manifestations publiques ou privées (séminaires d'entreprises...), en encadrant la pratique de la location de nos locaux durant les périodes de vacances comme sources de revenus supplémentaires, et en rationalisant nos processus et nos pratiques sans réduire la qualité de service.

2) Renforcer les deux axes de développement scientifiques

Renforcer les deux axes de développement scientifiques Agro & sciences et Cultures, patrimoines, sociétés numériques, afin d’être reconnus plus clairement dans le paysage national et international, y accueillir nos équipes de recherche et y adosser des formations novatrices et de qualité dans un plan d'actions stratégique et pluriannuel. L’équipe dirigeante doit être à même de représenter cette recherche dynamique et porteuse.  
  • Affirmer le caractère ouvert de nos structures fédératives. Favoriser une plus forte concertation entre écoles doctorales, collège des études doctorales, (S)FR et directions des unités. Valoriser le travail interdisciplinaire en liaison avec les deux axes, sans perdre nos spécificités. Faire davantage participer les étudiants (CMI, master, doctorat) à la vie scientifique des fédérations de recherche.
  • Consolider nos partenariats avec les organismes de recherche signataires du contrat de site (INRA, CNRS et EHESS), multiplier les actions communes avec les membres de l'association (AMU, IEP d’Aix et École Centrale de Marseille, Université de Toulon) et se rapprocher de l'INRIA.
  • Encourager l’innovation et le transfert de technologies au sein du LSBB, de la plate-forme d’éco-extraction, de la plate-forme 3A et des LabCom. Construire des projets collaboratifs avec les entreprises, les associations, le Festival d'Avignon... Consolider nos relations existantes avec les pôles de compétitivité comme Terralia et ICP, et à venir avec SCS, Ea-ecoentreprises et Risques, les incubateurs, les associations de PME et les acteurs locaux du développement économique. Accorder aux chercheurs disposant de contrats industriels les mêmes avantages que ceux bénéficiant de financements ou européens.
  • Développer l'activité de recherche internationale qui fait partie de nos missions de service public. S’inscrire pleinement dans l'Espace Européen de la Recherche et de la Technologie. Renforcer et diffuser les aides à la mobilité entrante et sortante de chercheurs et des étudiants. Mieux accompagner les recherches de consortiums internationaux, le montage et la gestion de projets internationaux financés et inciter à la création de Laboratoires Internationaux Associés.
  • Redynamiser la Maison de la Recherche pour mieux accompagner nos chercheurs, simplifier les procédures de gestion des contrats, accélérer les délais de signature, optimiser la diffusion des Appels à Projets.
  • Aider les Écoles Doctorales à animer et accompagner l'apprentissage de la recherche, à simplifier les aspects administratifs en lien avec les (S)FR.
  • Négocier des chaires d'excellence avec de grands groupes industriels au sein de nos axes de développement, pour augmenter nos moyens et accroître notre rayonnement régional, national et international.

3) Développer une offre de formation cohérente et innovante

Développer une offre de formation cohérente et innovante, en défendant de manière volontariste la place de l'Université dans le pilotage local des formations post-bac, pour un accueil plus équitable de tous nos publics et dans une animation exigeante de la vie étudiante.
  • Renforcer l'attractivité de nos filières en soutenant les équipes enseignantes dans l'amélioration des conditions d'accueil des étudiants, dans leurs réflexions pédagogiques et en accompagnant l'accréditation des formations disciplinaires et pluridisciplinaires répondant aux besoins des étudiants et des acteurs socio-économiques. Augmenter leur visibilité en publiant un annuaire des formations et en communiquant sur leur contenu et leurs réalisations (projets, mémoires…). Mener à son terme le chantier sur les compétences dans tous les cycles. Affirmer une plus forte cohérence entre nos masters et notre potentiel de recherche.
  • Accompagner les étudiants tout au long de leur formation, dès le S1, en ajustant les contenus et en rationalisant les coûts, après un bilan raisonné et concerté du plan “Réussite en licence” et du contrôle continu dont les modalités devront être révisées. Favoriser une pédagogie créative et adaptée à la diversité des publics, avec usage raisonné du numérique. Travailler la transition lycée/université/insertion professionnelle en déposant des programmes de type “Cordées de la réussite”.
  • Mettre en place une Maison des Formations et de la vie étudiante, de manière à instaurer une réelle coordination des services concernés. Institutionnaliser une conférence des directeurs des études avec un calendrier et des objectifs de façons à piloter à l'échelle de l'UAPV la réflexion et la réussite de l'accréditation, en constituant des groupes de travail animés par les responsables de filières. Faire vivre les comités de perfectionnement. Coordonner les formations co-habilitées avec l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) en faisant respecter le principe de subsidiarité et en assurant une meilleure visibilité des partenaires.
  • Faire de l'étudiant un acteur de l'université en l'associant plus étroitement à la vie scientifique de l'établissement (Fête de la Science, Journées du patrimoine...) et en validant son investissement sous forme d'UEO. Initier, favoriser, développer la création d’une vraie vie étudiante sur le site J. H. Fabre et rapprocher les associations étudiantes des deux sites, en profitant notamment de la sélection d'Avignon pour l'appel à projet innovant « Ville campus » du CNOUS. Promouvoir en concertation avec la mairie une vie étudiante plus dynamique autour des campus. Développer le sentiment d'appartenance en construisant et activant des réseaux d'anciens étudiants.
  • Définir une politique dynamique d’échanges avec l’international, qui repose sur l’accueil des étudiants étrangers à Avignon, le soutien aux séjours de nos propres étudiants et le développement des partenariats scientifiques internationaux. Une telle attractivité internationale suppose l'augmentation de l'enseignement dispensé dans des langues étrangères, notamment en anglais. Repenser les moyens et les objectifs de la maison des langues, pour en faire un service commun à part entière.
  • Repenser l'articulation entre formations initiale et professionnelle en développant les relations entre l'IUT et les licences, pour renforcer les passerelles entre les DUT et les L3 de l’établissement et inversement entre les L2 et les licences pro et plus largement avec les BTS et les classes préparatoires. Approfondir le travail d'orientation en licence et développer l'alternance à l’université d'Avignon.
  • Développer la Formation continue et le développement des DU et des certifications pour répondre aux demandes sectorielles, renforcer les liens avec le tissu socio-économique et dégager des moyens.

4) Améliorer l'implantation de l'Université d'Avignon dans son territoire

Améliorer l'implantation de l'Université d'Avignon dans son territoire en tissant des liens forts avec les entreprises, les collectivités et le milieu associatif pour attirer des étudiants de qualité, renforcer leur professionnalisation et leur réussite et faire reconnaître notre recherche appliquée, leviers nécessaires à l’obtention de moyens supplémentaires.
  • Être à l'écoute des singularités du territoire en invitant les entreprises, collectivités territoriales et les structures associatives à intervenir dans les (S)FR, les Midisciences, etc., pour échanger sur leurs enjeux, leurs attentes et la déclinaison de ceux-ci en termes de problématiques de recherche et de formation. Faire de l'université un outil d'animation du territoire, un facteur d'intégration sociale et de développement économique.
  • Multiplier les actions à destination du grand public pour faire connaître et reconnaître nos formations et nos recherches, accueillir les citoyens à l'Université et contribuer à notre mission de diffusion des savoirs dans l'espace public. Cette ouverture est aussi un moyen de rendre l’université d’Avignon plus attractive auprès des étudiants et de leurs familles.
  • Faire de l’université d’Avignon un acteur du développement culturel sur l’ensemble de son territoire. Favoriser les conférences et opérations de diffusion de la culture scientifique ouvertes à tous, les associations (Université Populaire d’Avignon), mais aussi les accords de partenariats avec des collectivités locales. Soutenir les initiatives culturelles de la BU, sur ses deux sites, et définir une politique documentaire concertée et à l’écoute de nos publics.
  • Concevoir les stages de professionnalisation comme l'un des liens privilégiés de l'Université avec l’environnement socio-économique (développer les stages à la mairie) et mettre en place un Bureau des stages coordonné à l'échelle de l'établissement pour sécuriser le suivi, améliorer la qualité, simplifier les formalités et fidéliser nos partenaires, en France et à l'étranger.
  • Attirer du Mécénat en développant les activités de la Fondation, renforcer nos dispositifs de collecte de la taxe d'apprentissage tant qu’elle est encore accessible aux universités.

5) Restaurer la confiance, retrouver la fierté et le plaisir

Restaurer la confiance, retrouver la fierté et le plaisir de travailler à l’Université d’Avignon en garantissant une plus grande équité dans le traitement des personnes comme dans celui des composantes et des services, une gouvernance plus participative, collégiale et humaine.
  • S'engager sur la transparence et l'exemplarité : définir une politique de recrutement dans le cadre d'une planification pluriannuelle des ressources humaines, pour les postes BIATSS, enseignants et EC. Homogénéiser les règlements de services. Limiter la distribution des fonctions honorifiques, des primes et des avantages en nature au sein de l’équipe présidentielle et des chargés de mission. Nommer un groupe de travail sur les marchés publics et les conflits d’intérêts et repenser la sous-traitance. Organiser l’évaluation des missions par un compte rendu annuel des actions engagées et des réalisations. Clarifier le rôle de la Fondation et la participation de l’Université à son pilotage, pour en faire un dispositif de développement profitable au plus grand nombre.
  • Développer en lien avec le CT et le CHSCT une politique de ressources humaines plus sensible au bien-être, à la qualité de l'environnement de travail, à la consolidation des situations individuelles, à l’action sociale, culturelle, sportive et de loisir portée par les personnels, à la prévention médico-sociale, à la prise en compte des impératifs familiaux. Développer le Plan Universitaire de Formation vers la préparation des concours et proposer les postes vacants au mouvement interne avant de les publier en externe. Rester attentifs aux carrières d’enseignant du second degré. Limiter et encadrer étroitement et dans la dignité le recrutement d’enseignants contractuels type LRU. Mettre en place l’obligation statutaire du référentiel enseignant dans la transparence et l’équité. Privilégier la maîtrise du périmètre des heures complémentaires, plutôt que le gel des postes. Favoriser la mobilité internationale enseignante et BIATSS et développer des services adaptés à ces missions.
  • Replacer l’humain et le développement durable au coeur de la vie de campus et du projet d’éco-campus double sites, par une politique responsable de gestion du patrimoine, des mobilités (co-voiturage, Chronobus...), des déchets, de la restauration universitaire, de la convivialité, du co-working, et d'accompagnement du handicap.
  • Préciser les missions d’un référent parité et égalité, notamment dans les procédures de recrutement, la prise en charge des problèmes de harcèlement, et en menant des actions de sensibilisation. Mieux accompagner les congés maternité/paternité et le retour à la recherche. Développer l’information sur les facilités offertes aux parents. Développer des réseaux informels de femmes à l’Université. Proposer des modules de formation sur l’égalité et la parité en licence.
  • Renforcer la communication interne dans l'écoute et l’échange, en publiant une lettre périodique d’information et de valorisation à destination de tous les personnels. Travailler le design de la reconstruction de l'Intranet en termes de transparence et d’accessibilité des documents. Reconstruire le site Internet de l’Université en incluant un moteur de recherche fonctionnel. Donner une meilleure visibilité aux résultats de recherche, à l’accueil de collègues étrangers, au portail des stages pour les entreprises et inclure une présentation plus dynamique et attractive des formations.
  • Transformer le bien-être et la confiance retrouvés en réussite collective. Valoriser au mieux les compétences et le travail de chacun pour une meilleure organisation plus efficace où chacun peut s’épanouir. Ramener et maintenir les compétences au cœur de l’Université et en attirer de nouvelles.

mardi 6 octobre 2015

Listes présentées pour le Conseil Académique


Commission Recherche



Professeur(e)s

1
ARNAUD-DELABRIERE MARIE-CLAUDE Sciences LMA
2
MONIER FRÉDÉRIC SHS CNE-HEMOC
3
GONZALEZ MADELENA ALL ICTT
4
SERRE DAMIEN SHS ESPACE
5
DUPORT CATHERINE Sciences SQPOV
6
BISCHOFF ARMIN Sciences / IUT IMBE
7
LACAUX CÉLINE Sciences LMA
8
EL BEZE MARC Sciences LIA

DEG

CHABAUD DIDIER DEG-IUT LBNC
STS

URBAN LAURENT Sciences QUALISUD
Lettres-SHS

CASTELNUOVO GUIDO SHS CIHAM


Maîtres de conférences HDR


REBOUL CYRIL Sciences LAPEC


Maîtres de conférences

1
GUEYE SERIGNE Sciences LIA
2
MAZZILLI NAOMI Sciences EMMAH
3
CLAVEL THIERRY Sciences SQPOV
4
AMO-SANCHEZ ANTONIA ALL ICTT
5
GUILLET PIERRE Sciences IBMM
6
MARCHAND CHRISTÈLE DEG LBNC


Professeur(e)s agrégé(e)s et certifié(e)s


DESCAMPS RENAUD DEG LBNC



Commission des Formations et de la Vie 

Universitaire



Professeur(e)s

1
SCHMITT PHILIPPE Sciences / IUT Biologie
2
SALLANON HUGUETTE Sciences Biologie
3
CHEMAT FARID Sciences Chimie

DEG




STS

BARBOT THIERRY Sciences Mathématiques
Lettres-SHS

RANGER GRAHAM ALL Anglais


Maîtres de conférences, Professeur(e)s agrégé(e)s et certifié(e)s

1
GLEIZE BÉRENGÈRE DEG Droit privé
2
EMBLANCH CHRISTOPHE Sciences Hydrogéologie
3
LUNARDELLI NATHALIE ALL Italien
4
PAYAN PAUL SHS Histoire
5
POZZO DI BORGO ELISABETH Sciences Physique
6
SAN JUAN ERIC Sciences Informatique

Listes pour le Conseil d'Administration



Professeur(e)s

1
VIEILLESCAZES CATHY Sciences IMBE
2
MICHELON PHILIPPE Sciences LIA
3
NICOUD MARILYN SHS CIHAM
4
MORAND PIERRE-HENRI DEG LBNC
5
BLANKE DELPHINE Sciences / IUT LMA
6
DURAND STÉPHANE SHS CNE-HEMOC

Maîtres de conférences

1
MARREL GUILLAUME DEG LNBC
2
FALKERT ANIKA ALL ICTT
3
GENRE-GRANDPIERRE CYRILLE SHS ESPACE
4
PEPIN CHRISTINE Sciences IBMM
5
DANQUIGNY CHARLES Sciences EMMAH
6
WIONET CHANTAL ALL CNE-HEMOC

lundi 5 octobre 2015

Les candidats de l’équipe présidentielle

  


Philippe MICHELON, 52 ans, est professeur en informatique de classe exceptionnelle, membre du LIA et spécialiste de recherche opérationnelle. Vice-Président Recherche de l’Université d’Avignon (2007-2012), il est Docteur Honoris Causa de l’Université Nacional San Marcos (Lima, Pérou). Il a été professeur à l’Université de Montréal (Québec, 1989-1998), chercheur associé à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (Brésil, 1987-1988), et professeur invité à l’Université Fédérale du Ceara (Brésil, 2004-2006). Il a dirigé 25 thèses de doctorat et plusieurs projets internationaux et nationaux. Il est expert dans les processus d’évaluation de la recherche pour les gouvernements canadiens et français, membre du Conseil Scientifique de l’Institut Brésilien en Sciences du Web, éditeur associé de deux revues internationales (RAIRO et Pesquisa Operacional) et d’une revue nationale chilienne (Revista del Instituto Chileno de IO). 


Guillaume MARREL, 42 ans, est MCF de science politique, élu au conseil d'UFRip DEG depuis 2008, ancien vice-doyen directeur des études de ce même UFR (2011-2014), responsable de la Licence AES (2008-2010), référent labellisation TICE (2010-2012). Il est membre du LBNC, co-responsable de l'Axe Patrimoine, territoire et action publique de la FR Agor@ntic. Il pilote le projet Tr@nspolo sur la transparence politique et organisationnelle dans les sociétés numériques et achève la préparation d’une HDR de sociologie politique sur l’analyse du travail politique quotidien à partir des agendas personnels d’acteurs publics. 


Frédéric MONIER, 49 ans, est professeur 1ère classe en histoire contemporaine, ancien élu au conseil d'administration de l'université (2006-2009), dont il a été le vice président (2007-2008). Chercheur au centre N. Elias (UMR 8562, groupe Hemoc), il a été membre de son conseil de laboratoire (2010-2015), et co-responsable du domaine “Espaces et objets politiques" (2010-2014). 


Christophe EMBLANCH, 48 ans, MCF HDR hors classe en hydrogéologie, directeur des études de l'UFRip STS depuis 2013, ancien élu au conseil d'UFRip STS (2000-2006 et 2011-2015) et au conseil scientifique de l'UAPV (2002-2006). Il a été responsable de DESS durant 6 ans puis responsable de licence pendant 4 ans. Il est hydrogéologue agréé pour le Vaucluse, co-directeur du Laboratoire Souterrain à Bas Bruit (LSBB), animateur de l'équipe Karst de l'UMR EMMAH, membre fondateur et représentant d’EMMAH dans le Système d'Observation National du Karst, correspondant pour EMMAH et l'université du Réseau national de bassin versant (RBV), de deux EQUIPEX (MIGA et CRITEX).

Déclaration de candidature

Chers étudiants et personnels de l'université d'Avignon,

Le 10 novembre 2015, notre établissement renouvellera ses conseils centraux. Le conseil d'administration élira un nouveau président pour une durée de quatre ans. Ces élections constituent un moment démocratique essentiel pour l'avenir de l'université d'Avignon. Soutenu par un large collectif de personnels, j’ai l’honneur de vous présenter ma candidature à la présidence de l’Université. Mes colistiers, candidats aux conseils académiques et d’administration de notre établissement, sont signataires de ce message.

Durant le mandat à venir, l’université d’Avignon sera confrontée à des défis importants, en particulier la négociation du contenu de l’association avec Aix-Marseille Université et l'accréditation dans la carte régionale de formations. Notre université devra également supporter la réduction annoncée des dotations de l’État. Cela impose de trouver de nouveaux moyens pour qu’elle exerce dans de bonnes conditions ses missions de recherche, d’enseignement et d’insertion professionnelle.

Relever ces défis, c’est agir dans la confiance et l’unité autour d’un projet identitaire commun. Certes la fusion a été évitée, mais la préparation de l’établissement n’a pas été réellement partagée. La dynamique collective lancée en 2008 s'est essoufflée parce qu’elle a été souvent confisquée, parfois détournée au détriment de l'intérêt général. Le cap imposé a empêché les élus et le personnel de s'emparer des grandes décisions concernant l'avenir. Le rôle des instances s’est limité au traitement technique de dossiers, dans le domaine de la formation comme dans celui de la recherche dont l'excellence sera pourtant notre seule garantie face à nos puissants voisins. En outre, on assiste à une dégradation des conditions de travail des personnels, liée à des restructurations inachevées et à une politique de ressources humaines insuffisamment discutée et négociée. Les sentiments de frustration et d'injustice, la défiance, la division sont aujourd’hui trop souvent le quotidien des personnels, loin de l'image de l'université d'Avignon projetée à l'extérieur.

Ces élections sont pour nous l'occasion de remédier aux difficultés de notre établissement. Nos propositions visent à inventer de nouveaux moyens destinés à maintenir notre périmètre d'emplois. Ils permettront également d’assurer le développement de nos activités d’enseignement et de recherche, dans le cadre des missions de service public dont notre territoire a besoin.

L’aménagement de la continuité ne suffira pas. Représentatifs de la diversité, expérimentés et motivés, nous sommes l'alternance. C'est ensemble que nous allons œuvrer à un projet dynamique où chacun trouvera sa place et aura un rôle à jouer. L’université d'Avignon a de nombreuses ressources et un fort potentiel qui ne demande qu'à s'épanouir. Nous nous emploierons collectivement à les stimuler, à accompagner les initiatives avec bienveillance pour mieux les valoriser. Cette politique volontariste, rigoureuse et partagée assurera l’avenir de notre établissement, au service des étudiants, des personnels et du territoire.

Notre programme tient en cinq grandes propositions :
  • Renforcer et fédérer autour des deux axes de développement Agro & sciences et Culture, patrimoine & société numérique, afin d’être reconnus plus clairement dans le paysage national et international. Plus fédérateurs, ces axes abriteront nos équipes de recherche et offriront leur vraie direction à des formations originales et de qualité. Cela implique d’adapter les formes et pratiques du soutien à la recherche, mais aussi de repenser l’allocation des moyens. L’équipe dirigeante doit être à même de représenter cette recherche dynamique et porteuse.
  • Améliorer notre insertion dans notre environnement socio-professionnel à l’échelle locale, pour une université bien implantée dans son milieu, mais également à l’échelle nationale et internationale. Tisser des liens forts avec les entreprises de toutes tailles, les collectivités et le milieu associatif est un enjeu capital pour la professionnalisation et la réussite de nos étudiants. C’est aussi un moyen efficace de faire connaître nos formations et d’y attirer des étudiants de qualité. Voilà la condition nécessaire pour une meilleure reconnaissance de la recherche appliquée, ainsi que pour l’obtention de moyens supplémentaires au service de nos projets de recherche et d’enseignement.
  • Développer une offre de formation cohérente et innovante, et améliorer l'accueil des étudiants, en défendant de manière volontariste la place de l'université dans le pilotage local des formations post-bac, afin de renforcer nos premiers cycles. Nous accompagnerons toutes les équipes de l’université dans l’accréditation de formations originales, attractives et professionnalisantes, de la licence au doctorat. Ainsi, nous pourrons développer nos formations d'excellence, à travers un accueil plus équitable de tous nos publics et une animation exigeante de la vie étudiante.
  • Promouvoir une nouvelle gouvernance qui suppose d'abord de redonner tout leur rôle à nos instances délibératives et consultatives (conseils d'administration et académiques, comité technique, notamment). Notre université doit retrouver le sens du débat, accepter les désaccords pour prendre des décisions plus collectives et mobilisatrices ; elle doit refuser la personnalisation du pouvoir et au contraire favoriser le dialogue et l’implication de chacun.
  • Restaurer la confiance, retrouver la fierté et le plaisir de travailler dans un établissement dont les missions de service public sont essentielles. Cette confiance passe par une réelle transparence, une clarification des procédures et des fonctions, et l'exemplarité de l'équipe dirigeante. L’enjeu est de restaurer un vrai dialogue social avec les organisations syndicales, de traiter chaque personne, chaque composante, chaque service avec équité et respect, en un mot, de restaurer une gouvernance plus participative, collégiale et humaine.

Les grandes orientations et les valeurs de notre projet sont claires. Les propositions de chacun, en accord avec nos engagements participatifs, seront les bienvenues afin de les préciser et de les enrichir. Nous nous proposons d'aller à votre rencontre pendant ces prochaines semaines pour en discuter et pour faire de cette campagne électorale l’occasion d’un débat d’idées. Longtemps attendu, ce débat public et démocratique sera ouvert à la contradiction et respectueux des opinions de chacun.

Très cordialement, 
Philippe Michelon
Guillaume Marrel
Frédéric Monier
Christophe Emblanch