Chers étudiants , chers collègues,
Mesdames et Messieurs les administrateurs,
Ce
24 novembre dernier, les élus de notre conseil d'administration
(Enseignants-Chercheurs, Biatss et étudiants) auxquels sont venus
s'ajouter les personnalités nommées (Région, Département, Ville et INRA)
ont choisi les 4 personnalités extérieures qui manquaient encore : un
dirigeant d'entreprise, un représentant d'une association de salariés,
un représentant de PME et un proviseur de lycée.
La
procédure de nomination, relativement inédite, est longtemps restée
opaque. Elle aurait dû être définie collégialement dans une réunion
initialement prévue mais
que notre administration a, sans autre explication, annulée. C'est une
procédure imposée, réduite à sa plus simple expression, et interdisant
le moindre débat sur les candidatures aux quatre sièges, que nous avons
ainsi suivie. Les élus de la liste SIR ont réclamé que soient discutées
ces candidatures afin de faire ressortir l'intérêt que chacune
présentait pour l'établissement. Le dossier de candidature n'était en
effet composé que d'une lettre d'intention parfois très succincte et
d'un CV. Les membres de ce CA incomplet n'avaient manifestement pas
suffisamment d'éléments pour juger de la pertinence de l'une ou l'autre
de ces candidatures. Il était évident qu'une discussion sur ces
candidats était indispensable.
Les
collègues soutenant la candidature de Philippe Ellerkamp comme les
représentants de la région et du département se sont joints à
l’administrateur provisoire, au DGS et au représentant du recteur pour
s'opposer à toute discussion. Le représentant de la région a
énergiquement protesté en annonçant que s'il devait y avoir un débat, il
quitterait l'assemblée, avant d'expliquer qu'en quelque sorte "au nom de la démocratie, il ne fallait pas discuter" !
Mais
de quoi l'administration provisoire, le DGS, les
personnalités extérieures nommées et les élus de Philippe Ellerkamp
avaient-ils peur ? Y-avait-il un risque que soient soulignées la grande
qualité et la réelle motivation de certains candidats ? Le
doute pouvait-il s’instiller chez certains représentants dont le
comportement électoral n'était pas arrêté ? Des consignes de vote
auraient-elles pu être remises en cause ? En tout cas, nous avons le
sentiment que tout a été minutieusement préparé pour brider l’expression
de ce qui reste au cœur de notre programme et que les personnels de
l’Université ont majoritairement appelé de leur vote : la collégialité
et le débat.
Tout
est apparu comme s’il s'agissait surtout de maintenir l'opacité sur les
logiques de ces élections intermédiaires : préparer à l'extérieur de
l'établissement une majorité sans faille pour le 4 décembre. Nous
pensons que malgré les promesses de Philippe Ellerkamp, qui s'inscrit
donc ainsi pleinement dans la continuité du mandat précédent, la
neutralité et la culture universitaire du débat ont été bafouées. La
séance du 24 novembre se sera donc résumée au défilé silencieux des 24 électeurs devant les urnes.
Bien
sûr, les quatre candidats que nous soutenions ont été écartés. Aucun
vote blanc ou nul. Chacun savait ce qu'il avait à faire. Pas le moindre
espace de doute.Encore
incomplet, ce nouveau CA est déjà passé à côté de ce qui a motivé notre
engagement et que, sans doute, la majorité des personnels a appelé de son vote en soutenant les listes SIR : la fin de l'intrigue en coulisses, le retour de décisions collectives éclairées et de la transparence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Tous vos commentaires sur notre projet sont les bienvenus